La légende du chemin de vie

Si vous suivez les domaines du développement personnel et de la spiritualité, vous avez sûrement entendu parler de la loi de l’attraction.

Cet article est en rapport avec la loi de l’attraction : le mala, un bijou bien plus que tendance !

Si c’est le cas, il y a deux possibilités :

  • soit vous arrivez à vous rapprocher de vos objectifs et à vous sentir bien dans votre vie
  • soit ce n’est pas le cas et vous sentez que quelque chose « bloque »

Si vous ne vous sentez pas à votre place, que quelque chose cloche, qu’il y a un blocage. Il faut prendre du recul sur votre situation, les maux peuvent être nombreux et les pratiques pouvant vous aider le sont également. Peut-être avez-vous besoin de vous rapprocher d’une personne qui pratique une technique énergétique comme le reiki, ou bien un praticien en détachement des traumatismes, hypnose, naturopathe, ou autre.

Le mieux est de se faire aider, mais il n’est pas toujours possible de payer une consultation. Heureusement, il existe des pratiques qui peuvent vous orienter, je pense notamment au tarot Osho Zen.

Le monde merveilleux des cartes — le Osho Zen Tarot

Mais qu’est-ce que le chemin de vie ?

Le chemin de vie est la voie que vous suivez (consciemment ou inconsciemment) tout au long de votre existence. On peut le comparer au scénario d’un film dont vous êtes le (heureux ou malheureux) héros.

Le chemin de vie nous donne une idée de ce que notre âme a voulu expérimenter en s’incarnant dans ce corps. Eh oui… Vous n’êtes pas arrivé ici par hasard !

 

Dans la vision orientale, notre vie est symbolisée comme un chemin de terre sur lequel circule une diligence, une calèche.

Le chemin de terre

Comme tous les autres chemins, il comporte des « nids de poule », des trous, des bosses, des cailloux, des ornières et des fossés de chaque côté.

Les trous, les bosses et les cailloux sont les difficultés, les heurts de la Vie.

 

Les ornières

sont les schémas déjà existants que nous reprenons des autres et que nous reproduisons.

Les fossés

plus ou moins profonds représentent les règles, les limites à ne pas franchir sous peine d’accident.

La zone flou

Ce chemin comporte parfois des virages, qui empêche la visibilité ou traverse parfois des zones de brume et des orages.

Ce sont toutes ces phases de notre vie où nous sommes « dans le brouillard », où nous avons des difficultés à voir clair ou à pouvoir anticiper, car nous ne pouvons voir devant.

Ces zones de faible visibilité peuvent être de simple virage. Nous pouvons les voir et nous préparer à leurs arrivées en anticipant. Nous devons alors ralentir, repérer dans quel sens tourne le chemin et suivre la courbe en tenant bien les chevaux (maîtriser nos émotions quand nous sommes dans une phase de changement voulue ou subie).

Lorsqu’il s’agit de brume ou d’orage, il est plus difficile de conduire notre calèche. Nos devons « naviguer à vue », en ralentissant l’allure et en nous fiant aux abords immédiats du chemin. Nous devons dans cette phase faire une totale confiance, pour ne pas dire « aveugle » (lâcher prise), dans les chevaux de la vie (lois naturelles, foi…) et le Maître (Non-Conscient) qui a choisi ce chemin.

La direction

Parfois, nous arrivons à des carrefours, des bifurcations. Si le chemin n’est pas balisé, nous ne savons pas quel chemin prendre. Le cocher (le mental, l’intellect) peut prendre une direction au hasard. Le risque de se tromper, de se perdre est grand. Plus le cocher est sûr de lui, persuadé de tout savoir de tout maîtriser, plus il va vouloir et croire savoir quelle direction choisir et plus le risque sera grand. Nous sommes alors dans la « technocratie rationaliste » où la raison et l’intellect croient pouvoir tout résoudre. S’il est en revanche humble et honnête avec lui-même, il demandera au passager (Maître ou Guide intérieur). Celui-ci sait où il va, il connaît la destination. Il pourra alors l’indiquer au cocher, qui la prendra à condition que ce dernier ait été capable de l’entendre. En effet, la calèche fait parfois beaucoup de bruit en roulant, et il est nécessaire de s’arrêter pour dialoguer avec le Maître ou le Guide intérieur. Ce sont les pauses, les retraites que nous faisons parfois pour nous retrouver, car il nous arrive de nous perdre.

 

La calèche

Celle-ci représente notre corps physique.

Elle possède quatre roues, deux devant (les bras) deux derrières (les jambes) qui portent et transportent la charge (ces dernières sont toujours plus grosses que celles de devants). 

C’est elle qui sert de transport au passager.

Parfois, une roue ou une pièce de la calèche lâche (maladie), soit parce qu’elle est trop fragile, soit parce que la calèche est passée dans trop de bosses et de trous (accumulation de comportements, d’attitudes inadéquates). Il faut alors réparer et selon la gravité de la panne, nous allons pouvoir le faire nous même (repos, cicatrisation), devoir faire appel à un dépanneur (médecine douce, naturelle) ou si c’est encore plus grave à un réparateur (médecine urgentiste ou chirurgie).

 Mais il sera important pour nous de ne pas nous contenter de changer la pièce. Il sera important de réfléchir à la conduite du cocher et à la manière avec laquelle nous allons changer nos comportements, nos attitudes face à la vie, si nous ne voulons pas que la « panne » se reproduise.

Le cocher

Cette calèche est dirigée en apparence par un cocher.  Je dis bien en apparence, car si c’est bien lui qui la conduit, c’est en fait le passager qui a donné la destination. Le cocher, qui est notre mental, conduit donc la calèche. De la qualité de sa vigilance et de sa conduite (ferme, mais en douceur) va déprendre la qualité et le confort du voyage (existence). S’il brutalise les chevaux et les brime, ceux-ci vont s’énerver ou s’emballer à un moment donné et risque de conduire la calèche à l’accident, de la même manière que nos émotions nous conduisent parfois à des actes irraisonnables, voire dangereux. Si le conducteur est trop relâché, s’il manque de vigilance, l’attelage va passer dans les ornières (reproduction des schémas parentaux, par exemple),et nous suivons alors les traces des autres, en courant le risque d’aller dans le fossé comme eux s’ils l’ont fait. Il ne saura pas non plus éviter les trous, les bosses, les nids de poule (coups, erreurs de la vie).

 

Les chevaux

La calèche est tirée par deux chevaux, un blanc (Yang) qui est à gauche, un noir (Yin) qui est à droite. Ces chevaux symbolisent les émotions ce qui nous montre à quel point ce sont elles qui nous tirent, voir nous mène dans la vie.

Si le cheval noir est le plus fort (parce que nous l’avons mieux nourri…), la calèche va tirer à droite et être guidée par les images émotives maternelles.

Si c’est le cheval blanc dont nous nous occupons le mieux et qui domine, la calèche va tirer à gauche, vers les représentations émotives paternelles. 

 Carl Yung a élaboré un modèle ou une calèche fermée est tirée par 4 chevaux : 

  • 2 blancs
    • Joie
    • Tristesse
  • 2 noirs
    • Colère
    • Peur

Qui symbolise nos émotions et le côté animal de notre être. Ce sont les émotions qui font avancer la calèche.

Les deux (ou 4 selon la représentation) chevaux sont importants, aucun des deux ne doit être ignoré.

 

Comme la gestion du stress, la gestion des émotions !

Tout comme nous sommes dotés de mains et de pieds, de perceptions, d’imagination et de langage, nous sommes dotés de capacités émotionnelles, affectifs. Gérer ses émotions c’est accepter plus volontiers leur intervention dans notre vie. La première étape, pour cela, est de mieux les connaître !

Le passager

À l’intérieur de la calèche, il y a un passager que l’on ne voit pas. Il s’agit du Maître ou Guide intérieur de chacun de nous, de notre Non-Conscient, de notre Conscience holographique. (la voix intérieure, nos aspirations, notre moi profond, le guide invisible, notre être spirituel …)

C’est dans le jeu de tarot; le fou qui commence son voyage.

Le Tarot, le monde merveilleux des cartes

Gardons en mémoire que s’il  y a souffrance, c’est notre guide intérieur qui nous envoie des signes :

  • Ta pensée n’est pas en accord avec ton action !
  • Stop, tu vas trop loin !
  • Tu n’es pas sur le bon chemin !
  • Rectifie ta pensée, ton jugement !

La plus grande partie de nos actions se fait inconsciemment.

Il n’y a ni hasard ni fatalité dans la vie, mais une interaction permanente de tous les facteurs existensiels de la réalité humaine. Seul le décalage dans le temps entre les causes et les effets peut laisser croire à certains que ce hazard et cette fatalité existent.

Michel Odoul,

L’harmonie des énergies, 2002

Chemin ou mission de vie ?

Certaines personnes considèrent la mission de vie comme l’objectif à atteindre, le but final. Le plus important est-ce la destination ? Ou le chemin que vous empruntez ?

Le chemin est le voyage !  C’est grâce à lui qu’on aura des épreuves à traverser, des expérimentations à faire, on vivra, tout simplement !

Comme le disait le sage chinois, père du taôisme Lao-tseu :

Il n’y a point de chemin vers le bonheur. Le bonheur, c’est le chemin.

Notre cocher  connait le chemin. Il est cette part de divin en chacun de nous, cette part d’amour. Si nous vivons avec amour, nous nous tournerons sans forcément le savoir vers cette part de divin et nous serons sur le bon chemin.

 

Une métaphore de la vie

Dans la métaphore du chemin de vie, vous retrouverez :

  • votre corps physique (la calèche)
  • le corps émotionnel aussi appelé corps astral (les chevaux),
  • puis votre corps mental (le cocher)
  • et bien sûr votre guide intérieur aussi nommé corps causal (le passager)

Voilà une image simple, mais qui représente vraiment bien ce qu’est le Chemin de vie. Grâce à elle nous pouvons comprendre facilement de quelle façon les choses se passent dans notre vie et ce qui peut les faire déraper. Nous comprenons également mieux la vie des autres, beaucoup trop de personnes, de nos jours, sont dans le mental (et encore, beaucoup sont comme lobotomisés) et comme nous l’avons vu, il arrive que le cochet prenne la mauvaise direction. La vie étant faite de choix à tout instant, les erreurs sont nombreuses pour qui n’écoute pas son passager.

N’hésitez pas à prendre connaissance des autres articles sur le blog, ou à parcourir celui de mon amie Alice & Shiva .

Si vous souhaitez débloquer certaines situations, ou si vous êtes curieux vous pouvez me contacter pour un tirage tarologique.

Je vous mets en fin d’article une vidéo du Dr Luc Bodin.

Prenez soin de vous.

 

Source

Le livre de Michel Odoul, « Dis-moi où tu as mal je te dirai pourquoi, les cris du corps sont les messages de l’âme”.

L’Eveil d’une Fée

“7 clés pour trouver la paix” de Eliane BOUCRY.

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