Ça fait un moment que je voulais vous parler du bilan protéomique.
Le bilan Proteomis
Formé au Bilan Proteomis !
Les protéines sont des molécules indispensables au fonctionnement du corps. Elles interviennent à tous les niveaux : constitution, entretien, renouvellement et fonctionnement de l’organisme.
Ce sont les hormones, les neuromédiateurs, les enzymes, les chromosomes, les immunoglobulines, les anticorps…
Chaque organe fabrique des protéines qui lui sont propres, pour assurer sa fonction. Cependant, il faut souvent faire appel à des recoupements de plusieurs protéines pour juger du fonctionnement d’un organe.
Le bilan Proteomis permet de décoder cette mémoire protéomique, de reconnaître les traces d’agression de santé passée et de détecter des facteurs de risque.
Le bilan Proteomis résulte donc d’une série de tests pratiqués sur le sérum sanguin.
De nos jours ce sont une cinquantaine de ces globulines qui sont analysées séparément par des réactifs. Le contact du réactif avec la globuline provoque un précipité que l’on nomme « floculat ».
D’où l’expression de tests dits « de floculation ».
Le floculât est analysé par un rayon lumineux. Celui-ci mesure l’intensité de la floculation par rapport une norme standard.
Le protéome sérique ou bilan Proteomis (ensemble des protéines analysées dans le sérum du patient) est donc un reflet du système de régulation entre les différentes cellules et les différents organes.
Spécifique pour chacun de nous à un instant particulier de notre évolution (normale ou pathologique), son décryptage donne un éclairage sur :
- les accidents de santé marquants de notre vie
- l’ensemble de nos grandes tendances réactionnelles : dysfonctions organiques hormonales (foie, reins, surrénales, thyroïde…), métabolismes perturbés (allergies, résistance à l’insuline…) ou même perturbations psychiques.
Il faut comprendre que le protéome sérique est le point de rencontre des influences génétiques et des influences environnementales sur l’organisme humain (parasites, bactéries, virus, mais aussi alimentaires et bien sûr thérapeutiques).
Il est « P4 »
(Personnalisé, Préventif, Prédictif et Participatif)
c’est un outil qui s’inscrit bien dans ma vision des choses.
Personnalisé
A partir des caractéristiques biologiques mesurables spécifiques de chaque individu, la médecine personnalisée vise à une meilleure compréhension de l’état fonctionnel du consultant.
Préventif
Par l’identification de facteurs de risques, la médecine préventive recherche la détection précoce de certains signes afin d’instaurer très tôt des mesures nécessaires au maintien ou à l’amélioration de la santé.
Prédictif
La médecine prédictive s’adresse à des individus sains. Elle cherche à évaluer le risque de développer une maladie donnée avant l’expression éventuelle de ses symptômes.
Participatif
Impliquer davantage le consultant dans son parcours de santé. La médecine participative permet au consultant de devenir acteur de sa santé, et non plus simple spectateur comme avant.
Le postulat de ce test, il faut bien le comprendre, c’est que les protéines agissent comme des mémoires biologiques de l’organisme. Ce sont nos boîtes noires.
Elles sont des moteurs dynamiques qui peuvent révéler des dysfonctions.
L’analyse des tests permet de décoder cette mémoire protéomique, de reconnaître les traces d’agression de santé passée, et plus important, de détecter des facteurs de risques.
La 11e technique
Le bilan Protéomis est un outil, tout comme l’Iridologie. Ce que j’appelle la 11e technique naturopathique.
En quoi consiste un bilan Proteomis ?
Un bilan Proteomis et une analyse de sang classique sont extrêmement différents, mais complémentaires.
Le médecin qui demande une analyse de sang classique voudra déterminer si le sang ne contient pas une quantité anormale de substances ou des cellules sanguines pathologiques. Le contexte est celui du dépistage d’une pathologie présumée ou du suivi d’une maladie déjà diagnostiquée.
Un bilan Proteomis, au contraire, évalue les réactions de toutes les protéines sanguines par une batterie d’environ 50 tests. Le graphique en « V » qui en résulte visualise la façon dont le sérum du consultant réagit aux tests. Il s’agit de données mesurables et donc susceptibles de suivi ultérieur.
Il appartient au prescripteur d’interpréter le bilan Proteomis et de le mettre en concordance avec les signes cliniques et l’examen du consultant. Le cas échéant cela va aider le consultant à s’orienter vers d’autres pratiques pour des analyses complémentaires (analyse de sang classique, déficiences ou déséquilibres nutritionnels et/ou hormonaux, imagerie, et autres examens spécialisés).
Un bilan de première intention …et un bilan prédictif !
La naturopathie c’est avant tout de la prévention, c’est là que le bilan Protéomis y a tout son intérêt !
La plus-value diagnostique du bilan Proteomis résulte de son apport complémentaire, qui permet de voir clair dans le (dys)fonctionnement des diverses fonctions de l’organisme.
- la détection d’un risque individuel d’accident vasculaire (thrombose, infarctus) au lieu d’un pronostic statistique « aveugle » basé sur les valeurs du cholestérol
- on peut aussi détecter une fonction hépatique troublée, même en présence de « valeurs hépatiques » normales
- la détection d’un intestin troublé; lien entre les fonctions digestives et immunitaires de l’intestin
- l’examen de l’allergie et la distinction de ses différentes formes, même si, en laboratoire, les valeurs classiques paraissent normales
- la constatation de régulations hormonales déséquilibrées
- la détection d’un « terrain de risque » pour la formation de tumeurs
- la constatation de « tendances au durcissement » (par exemple arthrose, artériosclérose, formation de calculs)
- le décèlement de la neurasthénie et de la fatigue nerveuse
- une meilleure compréhension des différents aspects de la faiblesse immunitaire (immunité cellulaire, système nerveux, hormones, mémoire immunitaire)
- la distinction des différentes formes de rhumatisme
Ainsi le bilan peut servir de « signal d’alerte ».
À l’inverse, lorsqu’il s’améliore on peut être certain que le symptôme clinique ne tardera pas à suivre et donc que l’ensemble des thérapeutiques proposées ont été ou vont être favorables.
Il m’est impossible ici de donner des explications détaillées de l’interprétation d’un bilan.
Un bilan Proteomis demandé en première intention permet de définir rapidement les grands axes de perturbations pathologiques.
Voici les grandes lignes de l’interprétation.
Un bilan Proteomis se présente sous forme d’une courbe en « V ».

Le graphique représente les caractéristiques biologiques de l’individu. Il est accompagné de commentaires personnalisés destinés à aider le prescripteur à l’interpréter.
Le résultat du test se présente sous forme d’une courbe en « V » dont la pointe se situe vers le bas. En fonction de l’élargissement de l’espace entre les branches du « V » se dessinent des « écarts-types ». C’est d’ailleurs une des particularités du bilan :
- Plus le « V » est resserré, moins les différents paramètres s’éloignent du centre et donc les écarts types faibles, plus on a de chance d’être dans une configuration non pathologique.
- Les paramètres peuvent se déplacer globalement vers la gauche. Avec un « V » déséquilibré à gauche on peut parler d’un bilan de type « hypo ».
- À l’inverse lorsque certains paramètres se déplacent à droite, le « V » se déforme dans l’autre sens et l’on parle alors de bilan ou de paramètres en « hyper ».
- Bien entendu les deux situations peuvent se combiner : les deux branches du « V » s’écartent, les écarts types en hypo et en hyper augmentent.
L’ordonnancement des paramètres dans les branches du « V », en plus de la forme ce « V » va permettre l’interprétation du bilan par un praticien averti, expérimenté et formé.
L’interprétation ne s’arrête pas là.
La couleur a une signification !
La couleur des paramètres indique dans quelle zone de pH (acidité ou alcalinité) se trouvent les protéines étudiées.
Chaque couleur de paramètre correspond à un type de globulines :
Les paramètres verts
Aux alpha globulines qui sont dites « acides ». Isolés en « hypo » vers la gauche ils signalent un risque de fatigue physique d’inflammation (y compris infra clinique), d’une infection, dont la gravité et le risque va dépendre de l’ordre de certains d’entre eux. En hypo, mixés avec les paramètres violets (dit « larges) ils signalent une faiblesse immunitaire
Les paramètres rouges
Représentent les lipoprotéines et sont souvent liés au risque vasculaire ou psychologique. En hyper ils signalent soit un risque cardiovasculaire et/ou une mauvaise alimentation, soit un risque de forte angoisse ou de décompensation neuropsychique. En hypo ils peuvent annoncer un risque dépressif ou une alimentation manquante de bons acides gras tels que ; les « oméga-3 ». Attention, la prise de médicaments anti-lipidiques type « statines » peut affecter la déviation vers la gauche de ces paramètres. Il faut donc en tenir compte dans l’interprétation. Mixés aux tests « violets » ils témoignent en hypo d’une mauvaise digestion et en hyper de déséquilibres diététiques. Dans les deux cas, il faut rechercher une dysbiose, des intolérances alimentaires et des problèmes de perméabilité intestinale qui vont de pair.
Les paramètres bleus
Ou basiques sont en relation avec le système hormonal. En hypo ils témoignent d’un déficit et en hyper d’un excès ou d’une hypersensibilité hormonale, risque d’intoxication par des perturbateurs endocriniens ou mauvais et excessive supplémentation. Mixés aux paramètres violets ils orientent, en hypo vers un déficit immunitaire et en hyper vers une tendance vers la maladie auto-immune
Les paramètres violets
sont un mélange des trois premiers et c’est pour cette raison qu’on les nomme paramètres « larges ». En hypo, ils confirment la déficience immunitaire et en hyper, les allergies et les intolérances alimentaires.
Le reste de l’interprétation doit être le fait du praticien.
Ce bilan, en première intention, à la suite d’une première consultation, ne permet pas (encore) de conclure un diagnostic.
Mais il alerte le praticien et le dirige vers des investigations complémentaires qui confirmeront ou infirmeront ces alertes. Son intérêt est d’être prédictif, parce que la perturbation biologique exprimée dans le bilan peut survenir des semaines ou des mois avant l’apparition de la pathologie.
Quels sont les objectifs réels de ce bilan ?
Le bilan Proteomis permet, en première intention, de confirmer d’autres examens, un ou plusieurs symptômes énoncés, de grandes tendances pathologiques ou des problèmes thérapeutiques.
Il oriente utilement des recherches cliniques, biologiques ou radiologiques complémentaires. Il rassure ou au contraire « alerte » et c’est déjà très important.
De plus, pour chaque profil Proteomis des conseils de phytothérapie calculée et/ou des conseils nutritionnels sont systématiquement proposés au prescripteur qui pourra les adapter en fonction du bilan d’hygiène vitale du consultant.
Selon les cas, cette action s’inscrit dans une démarche préventive ou curative.
Le bilan va aussi fournir une vision globale neuropsychique de l’individu.
Si vous souhaitez faire votre bilan Proteomis, veuillez me contacter.
Bilan Proteomis
Pour effectuer un bilan proteomis,
merci de me contacter.
Vous trouverez sur le site Protemis.fr les laboratoires les plus habitués à l’envoi des analyses. « puisqu’ aujourd’hui le patient, à son initiative, peut demander à son laboratoire la réalisation d’un bilan sanguin sans ordonnance. » (Conséquence de l’application de la loi HPST de janvier 2010)
Il faut préciser que chaque thérapeute enregistré dans la base de données du CEIA dispose de la suite de tous les bilans réalisés. L’analyse de cette suite est un élément précieux qui permet de visualiser l’évolution biologique de la personne pendant des années de vie.
Vous pouvez trouver plus de détails sur le bilan chez certains médecins comme le Dr Rueff.

Créateur et Auteur du site Sous le regard Hygie. Praticien de soin holistique et utilisateur de diapason thérapeutique.
Je raffole de lecture santé, de développement personnel et je kiff la photographie, et les nouvelles technologies !
C’est super intéressant tout ça ! Merci pour tes partages !
Mais je tant prie, ravi que cela te plaise 🙂