Iridologie

D’où vient l’iridologie ?

Hippocrate disait déjà en son temps :

« Tels sont les yeux, tel est le corps »

Car l’iridologie ne date pas d’hier, les spécialistes en ont trouvé les premières traces il y a 3 000 ans dans les civilisations méditerranéennes. Déjà à cette époque, les yeux étaient observés pour en déduire l’état de santé des personnes.

On retrouve également des traces de l’observation de l’œil dans la médecine traditionnelle chinoise ou encore dans l’Égypte antique.

Sous la XXVIe dynastie égyptienne, notamment dans un traité d’un prêtre-médecin, le premier oculiste, Pépi-Ankh-Or-Iri. Il ne se contentait pas du privilège d’être le « médecin du ventre » du pharaon, il pratiquait aussi une astrologie très prisée en son temps.
Les Chaldéens pratiquaient aussi la lecture des maladies dans les yeux mille ans avant notre ère.

Dans la Bible, il est aussi question de taches dans les yeux en rapport avec l’état pathologique. C’est peut-être ce qu’ont voulu exprimer Luc et Matthieu dans un langage voilé lorsqu’ils ont écrit dans les Évangiles :

« Ton œil est la lampe de ton corps, lorsque ton œil est en bon état, tout ton corps est éclairé, mais lorsque ton œil est en mauvais état, ton corps est dans les ténèbres. »

On comprend alors que même si la technique d’analyse iridologique est moderne, son origine remonte à quelques milliers d’années.

La pratique aux yeux de tous 

Le père de l’iridologie moderne est Ignaz Von Peczely, un Hongrois né en 1826.

Il eut l’inspiration en soignant un hibou victime d’une fracture de la patte.

Tous les ouvrages racontent l’histoire d’un jeune Ignaz, alors âgé de 11 ans, qui, se baladant dans la forêt, se fit attaquer par un hibou totalement apeuré par la lumière du jour. Le jeune garçon, en se débattant, cassa la patte de l’animal. Pris de pitié pour lui, il décida de le ramener à la maison pour le soigner. Là, il remarqua une tache dans l’iris de l’animal, du même côté que la patte cassée. Il théorisa le rapport entre la fracture et la marque irienne. Les fondements de l’iridologie étaient posés…

Plus tard, il devint médecin homéopathe et, après de nombreuses années de recherche et de pratique en milieu hospitalier, il publia en 1881 son premier et unique ouvrage d’iridologie :

« Découverte dans le domaine de la thérapeutique et du naturisme – Introduction à l’étude du diagnostic par les yeux », accompagné de la première cartographie détaillée, avec en épigraphe:

« L’œil n’est pas seulement le miroir de l’âme, il est aussi le reflet du corps. »

Par la suite, nombre de praticiens contribuèrent à enrichir la recherche.

Qu’est-ce que l’iridologie ?

L’iridologie (« étude des iris »), parfois appelée iridoscopie, est une technique, un  outil diagnostic de force vitale et de prédispositions héréditaires. Elle est fondée sur l’évaluation de l’état de notre santé par l’examen des iris. L’iridologie permet d’établir un bilan de santé, organique et métabolique.

L’iridologie consiste à lire et analyser les signes iriens, c’est-à-dire la qualité et la tension de la trame irienne, ses modifications, le relief, les pigmentations et leurs variations.

Chaque être humain possède un iris unique. À l’image des autres techniques réflexogènes (comme la réflexologie plantaire), l’iridologie cherche à établir le rapport entre ce qui se passe dans le corps et les manifestations au niveau de l’iris. L’iris est un tissu richement vascularisé et innervé. Les perturbations du corps peuvent ainsi se répercuter sur l’iris.

À savoir ! L’iridologie ne peut être pratiquée qu’à partir de l’âge de 7 ans, âge auquel l’iris achève définitivement sa formation. Avant cet âge, le bilan iridologique ne fournit que des informations sur le terrain.

L’iridologue, à partir de l’analyse de la :

• couleur,
• de la texture,
• de la pigmentation
• du relief des iris

déduit entre autres

• La vitalité,
• la quantité de toxines et la capacité à les éliminer,
• l’état d’équilibre du système nerveux,
• l’état psychique,
• les liens et interactions entre les organes,
• des troubles de la circulation sanguine
• déterminent vos prédispositions héréditaires et génétiques à certaines maladies
• d’éventuelles carences (minéraux, énergie, vitamines)

À la surface de l’iris, toutes les parties du corps se projettent en un endroit précis.

Les différentes constitutions !

En iridologie, il est coutume de distinguer trois couleurs essentielles qui débouchent sur trois constitutions.

• La constitution lymphatique fibrillaire, qui englobe les yeux bleus et les variantes claires (vert), elle oriente vers le risque allergique (eczéma, asthme, migraine, coryza, rhumatisme, arthralgie),
• suivi de, la constitution hématogène pigmentaire, favorable aux troubles circulatoires, veineux, à l’obésité, au diabète, aux troubles hépatiques et biliaires, aux spasmes nerveux digestifs dont l’iris est marron foncé.
• Puis, la constitution mixte, de couleur marron clair, noisette qui tend vers un terrain acidifié et des pathologies articulaires.

Les cartographies

Il existe de très nombreuses cartographies (Angerer, Schnabel ou Deck en Allemagne / Lindhar ou Jensen aux États-Unis / Vanier, Verdier, Roux, Jausas, de Bardo en France). Bien qu’elles ne soient pas toutes identiques, on retrouve une grande similitude entre toutes. 90 % des auteurs aujourd’hui s’accordent sur les zones de projection des principaux systèmes et organes du corps.

L’iridologue par sa pratique de l’iridologie n’est en aucun cas capable de poser un diagnostic de maladie. En revanche, cette pratique s’avère un outil intéressant en complément des autres méthodes d’investigation clinique, pour adapter au mieux les stratégies de prévention personnalisée.

La consultation d’iridologie

Pour faire un bilan iridologique le plus précis possible, j’utilise un iridoscope. Cela me permet de prendre des clichés HD d’iris, que je peux agrandir sur ordinateur, facilitant l’analyse.

Le bilan iridologique ne fait pas partie de la première consultation. Seul un cliché de vos iris est pris et pourra me servir d’aide. Il servira surtout à voir votre évolution dans le temps !

Pour un bilan iridologique, vous pouvez me contacter 

Vous préférez un autre bilan ?

Avez-vous lu l’article concernant le bilan Proteomis ?