Je n’ai jamais été porté sur la croyance, la religion. Je n’ai pas été baptisé, mes parents ne souhaitaient pas m’imposer une croyance religieuse. Ils souhaitaient que je choisisse la voie vers laquelle j’étais le plus attiré, quand je serai en âge de bien comprendre, d’y réfléchir, de décider par moi-même.
J’ai été athée pendant de longues années, je ne croyais déjà pas en moi, alors croire à une entité toute puissante, dont l’église a fait l’éloge pendant de longues années, avec tous les drames, les horreurs de l’histoire (j’ai retenu sans doute que les mauvais cotés), au nom de Dieu (ou plutôt pour l’église), ça ne me plaisait pas.
Dans la région, il y a de cela plusieurs dizaines d’années, en plein milieu rurales, c’était l’église et rien d’autre. Le nombre d’habitants était plus faible qu’aujourd’hui et la messe du dimanche bien ancrée dans les esprits. Ce n’était pas facile de rejeter la religion, de rejeter l’église.
Puis au fil des années, des lectures, des expériences (dont certaines que je n’explique pas aujourd’hui), par une approche plus scientifique (j’ai toujours été une personne qui cogite beaucoup, recherchant les informations, de-ci de-là, le pourquoi du comment), je suis devenu agnostique, ou pensée de l’interrogation, pour rappel :
L’agnosticisme
L’agnosticisme (ou pensée de l’interrogation) est une conception selon laquelle l’esprit humain ne peut accéder à l’absolu. Selon les agnostiques, il est impossible de trancher le débat sur l’existence d’un dieu ou d’une divinité. Il n’y a aucune preuve définitive sur le sujet, et il n’est pas possible de se prononcer.
Si les agnostiques refusent de se prononcer quant à l’existence d’une intelligence supérieure, ils n’accordent, en revanche, ou du moins tendent à n’accorder, aucune transcendance et aucune valeur sacrée aux religions (prophète, messie, textes sacrés…) et à leurs institutions (clergé, rituels et prescriptions diverses…).
Ceux-ci voient en effet les religions comme de pures constructions sociales et culturelles qui auraient surtout pour fonction historique d’assurer la cohésion et l’ordre dans les sociétés humaines traditionnelles via par exemple la menace de l’enfer, la promesse du paradis ou encore la notion de péché ou par le mécanisme du bouc émissaire.
En d’autres termes, les religions, aux yeux d’un agnostique, seraient bien trop « humaines » de par leurs modes de fonctionnement et de par les dynamiques anthropologiques sur lesquelles elles se basent (soutien psychologique face à la mort, analogie très anthropocentrique d’un dieu bâtisseur de l’univers…) pour qu’elles aient un quelconque lien direct avec toute forme d’intelligence supérieure, tout en n’excluant pas non plus pour certains le fait que ce soit malgré tout possible. D’où cette interrogation constante propre à l’agnostique.
Wikipédia
Aujourd’hui encore j’ai gardé quelques traits de l’agnostique, ceux concernant les institutions humaines principalement. Je ne m’éterniserais pas sur le sujet de la religion, cela n’est pas le point de cet article.
Je souhaite vous parler de spiritualité, avant de partager ma vision des choses avec vous.
Qu’est-ce que la spiritualité ?
La spiritualité n’est pas un système religieux ou une philosophie culturelle.
- C’est une fonction naturelle vivante de l’être humain.
- Elle est indépendante de toute croyance, religion ou dogme.
- Et elle consiste à reconnaitre l’existence de notre Moi véritable, de notre ESSENCE, et à apprendre à nous laisser guider par elle.
C’est donc la découverte d’une autre dimension de nous-mêmes, une partie lumineuse, puissante et grandiose, qui ne demande qu’à être développée par l’expérience. Lorsque nous sommes en connexion avec elle, elle transforme notre état intérieur qui se caractérise alors par la joie et la liberté. Elle transforme aussi nos sensations corporelles, car elle agit comme une source d’énergie et élève notre état vibratoire. Nous sommes invités à réaliser cet état en observant les jeux de l’ego, ses résistances, et en cultivant la confiance et le lâcher-prise. Des clés pratiques telles que l’observation de nos sentiments et la méditation sont suggérées.
Dans ma soif de connaissance, de curiosité, je me suis laissé tenter par la méditation (ainsi que par d’autres pratiques d’ailleurs) pour essayer dans percevoir les effets et, car il ne coûte rien d’essayer (à aller mieux). Je dois vous avouer que j’ai du mal avec certains sujets, mon esprit trop scientifique ne veut pas en démordre, mais en calmant mes pensées, et par certains exercices guidés, j’ai pu entre apercevoir cette essence, cette force (ou autre nom qu’on lui donne) et cela m’a conforté dans mes choix.
La spiritualité est une voie d’éveil et de croissance, une façon d’explorer nos dimensions à la fois plus profondes et plus élevées.
Le voyage vers soi
Tant que nous fonctionnons de façon automatique en remplissant nos tâches les unes après les autres, nous ne laissons pas une véritable place à la spiritualité. La spiritualité apparaît dans notre vie dès que nous commençons à porter attention à nos insatisfactions et nos aspirations, à nos sentiments et sensations, et que nous nous demandons quel est véritablement le sens de notre vie. Pourquoi dois-je affronter des contrariétés? Pourquoi toutes ces difficultés à traverser ? A quoi a servi tout ce que j’ai réalisé, à quoi sert ce que je fais ? Quelle est ma place dans cette vie ?
Lorsque nous nous demandons si nous sommes bien à notre place, nous reconnaissons implicitement que nous sommes faits pour être à une place plutôt qu’à une autre. Nous percevons qu’il existe en nous un MOI véritable et authentique et que nous sommes ou non en concordance avec lui. De plus, si nous sommes en concordance, nous nous sentons à notre place, nous nous sentons bien. Sinon, nous cherchons à trouver cette concordance dont nous pouvons avoir été détournés par les circonstances. Ce MOI est notre Essence. On le nomme aussi le SOI. Ce SOI est masqué ou entravé par une autre identité que nous avons construite sous l’influence de notre éducation. On la nomme la personnalité.
La spiritualité consiste à reconnaitre l’existence de notre ESSENCE et à lui permettre de se manifester et de se développer.
On se met à son écoute, on dialogue avec elle afin de faire connaissance intime, et on crée les conditions pour qu’elle puisse prendre sa vraie place. Lorsque cette démarche est effectuée avec patience, persévérance, conviction et confiance, elle apporte des récompenses inattendues, telles que joie, liberté, et bien d’autres choses « magiques ».
La découverte de notre Essence et de la spiritualité ressemble à l’exploration d’un pays inconnu. Imaginez que vous vivez en Europe avant la « découverte » de l’Amérique. Vous connaissez bien l’Europe, ses habitants, ses coutumes, mais vous vous demandez s’il existe vraiment des terres au-delà de la mer. Certains affirment qu’il n’y en a évidemment aucune, car cela ne peut pas exister, sinon, tout le monde le saurait. Ils se moquent de ceux qui croient que ces terres sont bien réelles et qui rêvent de s’embarquer pour les découvrir. Ils les jugent naïfs, fous ou prétentieux. Peut-être êtes-vous de ceux qui ignorent les railleries et suivent l’appel du cœur sans se soucier du qu’en-dira-t-on ?
L’attitude expérientielle est le processus même du développement spirituel
Vous êtes de ceux qui pensent que la meilleure façon d’avoir une réponse aux interrogations est de s’en rendre compte par soi-même, en allant voir. De la même façon, nous pouvons découvrir notre pays intérieur, notre Essence, par l’exploration, le ressenti et l’observation. L’attitude expérientielle est le processus même du développement spirituel.
Toutefois, nous pouvons tirer parti de l’expérience des pionniers. Rien ne nous oblige à nous mettre en route uniquement sur la base de rumeurs qui peuvent s’avérer illusoires et fantaisistes, ou à faire le voyage seuls et sans repères. Nous pouvons nous préparer à ce voyage. Nous pouvons être aidés et guidés dans notre démarche par ceux qui ont rapporté honnêtement leurs expériences et leurs observations. Lorsque Christophe Colomb a raconté qu’il avait découvert l’Amérique, on aurait pu douter de ses paroles et pensé qu’il avait lui-même inventé cette histoire. Or il ramenait avec lui des objets, des livres, et même des Amérindiens qui attestaient son voyage. De la même façon, ceux qui souhaitent expérimenter la dimension spirituelle tireront profit des rencontres avec ceux qui ont déjà parcouru le chemin. Certains êtres éclairés ont transmis leurs connaissances et ont écrit des guides de voyages dont cet article s’inspire.
Certains d’entre nous repoussent ces récits en disant qu’ils n’y croient pas. Mais il n’est pas nécessaire de croire en des vérités établies. Processus de découverte expérimentale, la spiritualité est indépendante de toute croyance, religion ou dogme. Il suffit de s’embarquer pour découvrir. Et dans le voyage spirituel, il est possible de voguer un peu, s’arrêter, faire demi-tour, repartir, voguer un peu plus.
Vous pouvez retrouver l’intégralité de l’article sur
le site d’Alain Boudet www.spirit-science.fr
Voilà ce qu’est pour moi la spiritualité .
Une quête, un chemin vers l’éveil, vers notre lumière intérieure. Elle est notre guide, celle qui peut nous unir. Je nous vois, chacun d’entre nous, comme des fragments d’un miroir gigantesque, reflétant la Lumière. Certains d’entre nous sont plus lumineux que d’autres, car ils ont su s’éveiller, donnant de la lumière aux fragments proches d’eux par l’amour, la joie, la paix, les bonnes ondes qu’ils émettent. Nous sommes tous connectés, ensemble, nous pouvons renvoyer l’image de notre moi véritable !

Créateur et Auteur du site Sous le regard Hygie. Praticien de soin holistique et utilisateur de diapason thérapeutique.
Je raffole de lecture santé, de développement personnel et je kiff la photographie, et les nouvelles technologies !
Je me suis laisser emporter par ton article. Quand tu parles d’Essence tu as vraiment raison sur ce principe. Ce qui est marrant c’est que je lis un livre sur le Karma et il parle justement de trouver” l’Essence” de nous même. Alors coïncidence ou hasard lol. A plus tard pour d’autre récits tjrs passionnants.